La Macédoine
J'ai donc passé une semaine en Macedoine mi-septembre. Après le vol de mon appreil photo, la crève à cause de la clim dans le bus (et j'en passe...), j'ai visité Ohrid au sud Ouest du pays, Skopje la capitale (il y avait même le biennal 2009 : festival de 10 jours qui regroupe 700 artistes venus de 48 pays différents!), et Sveti Nikole où j'ai retrouvé Ivana, une amie rencontrée à Sarajevo en Février !
Bien que très proche de la Bulgarie, j'ai senti une grande différence : moins de pauvreté, moins de corruption, plus de diversité, présence de l'islam...Tout en ayant un style propre des Balkans, je me suis sentie moins à l'étranger !
Les gens sont très accueillants, et sont prêts à donner énormément, alors qu'ils ne sont pas forcément dans la possibilité financière de le faire. Ne pouvant pas obtenir de visas facilement pour aller à l'étranger, ils essaient de comprendre les autres cultures en se faisant des amis touristes, mais surtout dans l'espoir de donner une bonne image de leur pays (ils ne sont pas encore dans l'UE mais le souhaitent vivement) et de se faire des contacts pour des voyages plus simples...
Ohrid
La ville aux 365 églises, une pour chaque jour de l'année !
La cathédrale Sainte Sophie
La cathédrale Sainte-Sophie, située dans la partie basse de la ville, fut au Moyen Âge le siège de l'archevêché d'Ohrid. Elle a été construite au XIe siècle à l'emplacement d'une église paléochrétienne et des coupoles ont été ajoutées au XIVe siècle. Les Turcs l'ont ensuite transformée en mosquée puis en entrepôt et elle fut finalement restaurée en 1912 puis dans les années 1950.
Skopje
La ville existe depuis l'Antiquité romaine, durant laquelle elle est appelée Scupi. Après avoir fait partie de l'Empire byzantin et de l'Empire ottoman sous le nom d'Uskub, elle a été intégrée à la Yougoslavie puis est devenue la capitale officielle de la Macédoine. Skopje s'est ensuite particulièrement développée après la Seconde Guerre mondiale, sous Tito. Depuis 1963, Skopje est tristement célèbre pour le tremblement de terre (6.9 sur l'échelle de Richter qui à détruit 80 % de la ville et tué 1000 personnes en 20 secondes)et offre aujourd'hui un urbanisme marqué par l'architecture communiste et contemporaine. La chute du régime yougoslave et l'indépendance de la Macédoine (8 septembre 1991) ont entraîné de nombreuses fermetures d'usines et la ville peine encore aujourd'hui à s'inclure dans les réseaux économiques européens.
L'horloge de la gare s'est arrêtée au moment du tremblement de terre le 26 juillet 1963 (5h17)
Exposition de sculpture sur bois
Bylazora
In 1976 archaeologist Ivan Mikulcic proposed that the location of antic Bylazora was in Ovce Pole, near Sveti Nikole in today's Republic of Macedonia. Until then it was considered that the location of Bylazora coincided with the location of the Veles historic fortress.
In August 2008, a team of researchers from the Museum of Sveti Nikole and Macedonia, with participation of researhers from the The Texas Foundation for Archaeological & Historical Research was researching the possible locations of Bylazora proposed in 1976. They discovered the main gate of the city, fortification walls and plenty of small archeological finds, confirming both the size and the significance of the city. The findings have been dated to between 6. and 3. century B.C.
From these findings, they have so far been able to confirm that these are in fact the remains of the ancient Payonian city of Bylazora. The excavations are ongoing (2009).